- La Pointe d'Escreins 3038m en boucle par les Vallons des Houerts et du Pont

Publié le 14 août 2024 à 18:55

Réalisée le 13 août 2024.

 

Sur les contreforts Nord de la Haute Ubaye, on fait face à des à-pics rocheux et vertigineux nous conduisant à une vitesse éclair vers des sommets à plus de 3000m d'altitude. On y trouve les plus hautes cimes du Massif d'Escreins : la Mortice 3186m, le Pic de Panestrel 3254m, le Pic des Houerts 3225m et le plus élevé d'entre eux, les Pics de la Font Sancte 3385m. On peut d'ailleurs rapidement basculer de la Vallée de l'Ubaye au Parc Naturel Régional du Queyras, dont une grande partie du Massif d'Escreins fait partie.

Le Massif d'Escreins est un peu l'oublié des cartes topographiques. Dans la plupart des esprits, que ce soit les locaux, les touristes mais aussi les professionnels de montagne, le Parc du Queyras a pris le dessus pour parler de cette zone orientale du département des Hautes-Alpes et septentrionale du département des Alpes de Haute Provence. Or le parc n'est qu'une entité administrative et ne correspond que très peu à une réalité de terrain. Comme le Parc National du Mercantour englobe une partie du Massif du Pelat, comme le Parc Naturel du Vercors englobe une partie du Massif du Diois et du Dévoluy, le Parc Naturel du Queyras englobe non seulement le massif éponyme mais également le Massif d'Escreins.

 

Il conviendrait donc d'éclaircir ce que l'on entend par ''Massif d'Escreins'' pour bien cerner cette bizarrerie toponymique. Géographiquement d'abord, on délimite ce massif à l'Ouest par le Col de Vars, laissant place au Massif du Parpaillon, et à l'Est par le Col de Valante laissant place au Massif des Alpes Cotiennes. Au Sud, c'est la Vallée de l'Ubaye qui marque sa frontière avec le Massif du Chambeyron et au Nord c'est la Vallée du Guil qui le sépare du Massif du Queyras, massif aux tendances hégémoniques dans la zone. Ainsi les Pics de la Font Sancte, Ceillac, Saint-Véran, la Tête des Toillies, le Col Agnel, le Pain de Sucre, le Lac Foréant ou encore la Crête de la Taillante, tous ces lieux font partie intégrante du Massif d'Escreins.

Etymologiquement ensuite. ''Escreins'' peut vite porter à confusion avec le Massif des Ecrins. D'ailleurs les racines de ces termes sont communes. Le nom actuel ''Escreins'' est à rapprocher du terme embrunais ''Escrens'' (dont les deux ''s'' se prononcent) qui se divise en deux : ''Es'' provenant de la contraction de ''En Les'' signifiant ''Vers'' et ''Crens'' qui provient du gaulois ''Crinare'' soit ''Entailler''. ''Escreins'' signifierait donc ''Vers les Entailles'' ce qui pourrait faire référence aux crêtes dentelées et acérées qui composent le massif. On pense alors à la magnifique Crête de la Taillante, mais aussi aux sommités surplombant le Val d'Escreins (Font Sancte, Heuvières, Houerts...). Pour l'anecdote, le nom ''Ecrins'' concernant le massif à cheval entre les Hautes-Alpes et l'Isère serait donc une mauvaise francisation de ce terme car il n'y a aucun lien étymologique avec la définition actuelle du mot ''Ecrin''. Même si aujourd'hui, ce terme relatif à des objets de valeur, de perles, de joyaux, de bijoux lui sied à bien des égards tant il recèle de merveilles géologiques, lacustres et glaciaires.

En bref, le Queyras est un peu pour les Hautes Alpes ce que l'Oisans est pour l'Isère :  un terme fourre-tout dont les limites géographiques sont floues. C'est également devenu une marque touristique pour les habitants de la région car, que l'on habite Arvieux, Abriès, Guillestre, Saint-Véran ou encore Ceillac, le fait de mentionner ''Queyras'' fait tilt dans beaucoup plus de têtes que le Massif d'Escreins. Mais si l'on est un peu maniaque : le Pic de Rochebrune est le point culminant du Massif du Queyras, les Pics de la Font de Sancte sont le point culminant du Massif d'Escreins et du Parc du Queyras, le Mont Viso est le point culminant des Alpes Cotiennes et n'appartient pas au Queyras, et enfin le sommet du Grand Queyras est en réalité dans le Massif d'Escreins. 

 

Cette petite parenthèse étymologique n'est pas là uniquement pour parler de ce massif mais également de notre objectif du jour : la bien nommée Pointe d'Escreins. Loin d'être le point culminant du massif auquel elle appartient, elle porte ce nom parce qu'elle comble le Val d'Escreins sur sa partie Sud. Partant quasiment de Guillestre, le Val d'Escreins est un petit vallon filant vers les plus hautes cimes du massif éponyme. Sur sa partie haute, ce vallon se subdivise en deux : le Vallon de Laugier et le Vallon de la Selette. Il s'agit d'une réserve naturelle intégrée au Parc Naturel Régional du Queyras.

Mais ce versant de la Pointe d'Escreins ne nous concerne pas vraiment car nous prévoyons de la gravir par son flanc ubayen. Face à la verticalité des montagnes, les cimes du Massif d'Escreins restent globalement mystérieuses depuis le talweg de l'Ubaye. On ne perçoit que le pied de ces géants de pierre, de quoi nous enthousiasmer à partir à la découverte de ces sommets cachés.

A noter que la Pointe d'Escreins 3038m ne doit pas être confondue avec le Pic d'Escreins 2734m. Ces deux appellations  bien que présentes dans le même massif et bordés par le même itinéraire de grande randonnée : le GrP du Tour de la Font Sancte, ne correspondent pas aux mêmes sommités. Le pic se situe sur l'étape séparant Ceillac du Refuge de Basse Rua alors que la pointe fait la jonction entre le Refuge de Basse Rua et la Vallée de l'Ubaye.

 

L'Ascension de la Pointe d'Escreins via le Vallon des Houerts.

 

 

 

Depuis la Haute Ubaye, un unique sentier semble permettre l'ascension de la Pointe d'Escreins. Avant les derniers hameaux de La Barge et de Maljasset, il faut repérer un panneau directionnel intitulé ''Les Houerts''. Les emplacements de parking sont assez restreints, il ne faut donc pas hésiter à arriver assez tôt sur le lieu du départ.

Bien que la Pointe d'Escreins ne soit pas indiquée sur la signalétique, le Col des Houerts situé juste à côté du sommet doit être atteint après 4h d'ascension pour seulement 5km de distance. Avalanche de transpiration à prévoir sur les premières centaines de mètres ! 

Malgré un départ à quasiment 1800m d'altitude, on grimpe sur l'adret du Massif d'Escreins, on se retrouve donc en plein soleil rapidement en plein été d'autant que le mélézin ne nous protège que sur 300 petits mètres de dénivelés.

 

Dès notre sortie de la forêt, on fait face aux cimes acérées du Massif du Chambeyron (de gauche à droite) : l'Aiguille Pierre André, le Grand Bec de la Blachière, l'Aiguille de Chillol, l'Aiguille Grande, la Pointe d'Aval, la Souvagea. Le point culminant, l'Aiguille de Chambeyron est encore cachée par l'Aiguille Grande 3064m.

 

Vers 2000m d'altitude, on s'extirpe du mélézin et le bruit du tumultueux Torrent des Houerts finit par davantage se diffuser dans le vallon. La vallée est d'abord assez restreinte, coincée entre la Tête du Sanglier et le Sommet Rouge.

 

Après la cascade, le Vallon des Houerts s'élargit et laisse apparaitre toute sa diversité : alpages verdoyants traversés par une multitude d'alluvions, immenses pierriers surplombés de parois verticales et de pitons rocheux, le tout parsemé de quelques téméraires mélèzes et d'une petite cabane en pierre. Il n'y toujours pas d'échappatoire au Vallon des Houerts, on poursuit donc près de son torrent, sous les cris des marmottes du coin.

 

Sous le mamelon rocheux central, on peut deviner la petite Cabane des Houerts qui se confond au milieu de l'alpage et des rochers. Cette cabane est légèrement excentrée du sentier et peut ne pas être repérée. Elle contient assez de place pour trois couchages sur une planche de bois, une table et un poêle. Le torrent des Houerts permet un approvisionnement en eau de manière continue. Ce petit baraquement peut être une magnifique alternative aux Refuges de Basse-Rua et de Maljasset ou tout simplement au bivouac sous tente dans les environs.

 

Au-dessus de l'alpage accueillant la Cabane des Houerts. Au loin, le Brec de Chambeyron 3389m pointe le bout de son nez derrière le Pas de la Souvagea.

 

Le sentier flirte avec les pierriers comblant le pied de la Conque de Panestrel. En effectuant un virage légèrement au Nord-Ouest, on fait face au Pic des Houerts 3235m (aussi appelée Pointe Jean Rostand).

 

Voilà que l'Aiguille de Chambeyron et le Brec sont réunis entre la Tête du Sanglier (à gauche) et le Sommet Rouge (à droite).

 

Lors d'un dernier replat couvert de verdure, les imposants dômes de la Mortice s'érigent devant nous.

 

Passé 2500m, le Torrent des Houerts se tait et disparait. Laissant place par la même occasion à un univers intégralement minéral, typique des hautes montagnes ubayennes.

 

Ce n'est qu'à partir de 2600m d'altitude que la Pointe d'Escreins et le Col des Houerts sont visibles depuis le sentier. On laisse de côté les sentes partant vers les deux lacs des environs pour piquer directement vers le col et le sommet.

 

La Pointe d'Escreins 3038m et le Col des Houerts sur la gauche.

 

Avant la dernière grimpette jusqu'au Col des Houerts, un autre sommet emblématique du Massif d'Escreins fait son apparition à notre droite : le Pic de Panestrel 3254m. Son sentier d'ascension suit la combe rocheuse jusqu'au replat à droite appelé la Conque de Panestrel. Ensuite, il faut suivre le fil de l'arête qui se rétrécit au fur et à mesure. Sur la fin, les mains peuvent être aussi utiles que les pieds pour s'extirper jusqu'à la cime du Pic de Panestrel.

 

 

Après trois bonnes heures d'ascension, on atteint le Col des Houerts 2871m. Col faisant la jonction entre le Val d'Escreins au Nord et la Vallée de l'Ubaye au Sud. Pour atteindre la Pointe d'Escreins, il suffit de poursuivre sur la sente grimpant sur son arête Ouest. Là encore, il n'y a aucune difficulté à entreprendre l'ascension, il y a juste besoin d'un peu de motivation supplémentaire après cette radicale montée par le Vallon des Houerts.

 

A gauche, le bastion sommital de la Pointe d'Escreins / A droite, le Pic des Houerts depuis le col éponyme.

 

Le Pic des Houerts, la Crête du Vallon Laugier, le Val d'Escreins et tout au fond le Massif des Ecrins.

 

En montant à la Pointe d'Escreins, deux perles lacustres apparaissent au milieu de ce paysage minéral : le Lac Vert et le Lac Bleu se blottissent sous les immenses pierriers de la Mortice.

A l'Ouest, les pentes rocailleuses sont magnifiquement sculptées notamment au Nord du Pic des Houerts où la Crête du Vallon Laugier laisse apparaitre une multitude de pointes rocheuses s'érigeant des pierriers.

 

Depuis le sommet de la Pointe d'Escreins 3038m : A gauche le Lac Vert et la Mortice Sud 3169m avec tout au fond le Mont Pelat et son massif / A droite le Pic de Panestrel 3254m et l'Aiguille de Chambeyron 3412m.

 

Les derniers mètres avant le sommet de la Pointe d'Escreins. On domine le Val d'Escreins et on fait face au Massif des Ecrins vers le Nord.

 

Le Pic de Panestrel s'impose dans le paysage. Tout à gauche il s'agit du Pic Sud de la Font Sancte 3371m. A droite, on retrouve le Massif du Chambeyron avec son Aiguille et son Brec. Puis tout au fond à droite, il s'agit de la partie Nord du Massif du Mercantour.

 

De gauche à droite : la Crête des Veyres 3090m, le Pic des Heuvières 3271m, le Pic Nord de la Font Sancte 3385m, le Pic Sud de la Font Sancte 3371m et le Pic de Panestrel 3254m. Malgré une altitude tout à fait respectable, la Pointe d'Escreins 3038m ne rivalise en rien avec ses voisins, que ce soit en terme d'altitude ou même de verticalité. On se retrouve au milieu des géants d'Escreins.

 

La Pointe d'Escreins étant à proximité d'itinéraires particulièrement empruntés notamment en plein mois d'août et avec une ascension aisée depuis le Col des Houerts, nous sommes loin d'être seuls près de la petite croix sommitale. On décide donc de rebrousser chemin et de partir à la rencontre des deux lacs coincés au milieu des pierriers pour y casser la croûte.

 

Le bleu laiteux du Lac Vert resplendit sous les dômes de la Mortice et le Pic des Houerts.

 

 

On se cale sur la rive Sud du Lac Vert le temps de déguster notre déjeuner mais également pour réfléchir à l'itinéraire de descente. Car si sur les cartes IGN, le sentier du Vallon des Houerts est l'unique tracé présent pour atteindre la Pointe d'Escreins depuis l'Ubaye, les cartes OSM proposent une alternative via le Col et le Vallon du Pont. Il ne reste plus qu'à savoir si sur le terrain ce sentier existe bel et bien et est praticable en tout sécurité. Et il n'y a qu'une façon de le savoir, c'est de s'y rendre. Par sécurité, on divise donc le groupe en deux. Une partie du groupe reprendra l'itinéraire de montée, l'autre partira à la découverte du Vallon du Pont, un vallon parallèle à celui des Houerts et qui nous fait atterrir près d'un kilomètre plus en aval du parking de départ.

 

Du Lac Vert à la Vallée de l'Ubaye par le mystérieux Vallon du Pont.

 

La première partie est évidente, on suit la petite sente qui relie le haut du Vallon des Houerts aux Lacs Vert et Bleu. On surplombe ainsi le Vallon des Houerts. Au loin, les orages commencent à se développer près de la frontière italienne.

 

Le sentier, le Lac Bleu et le Col du Pont juste au-dessus qu'il nous faudra gravir pour basculer dans le Vallon du Pont.

 

 

Près de l'émissaire du Lac Bleu, le sentier n'est plus visible. On progresse vers le Col du Pont via quelques cairns et d'anciennes traces rouges à peine perceptibles sur certains blocs. On s'élève tout de même aisément jusqu'au Col du Pont 2752m d'où l'on profite d'une vue sensationnelle sur les lacs et les pics du Massif d'Escreins, notamment le Pic de Panestrel et ses interminables éboulis.

 

Les deux versants du Col du Pont 2752m. A priori rien de bien méchant à descendre par le Vallon du Pont, d'autant qu'on retrouve une furtive sente de l'autre côté du col. 

 

A vrai dire, le sentier ne sera discernable que sur quelques dizaines de mètres. Ensuite, de vieux cairns aideront à établir notre course dans le Vallon du Pont mais ils disparaitront à leur tour un peu plus loin. Pourtant, le Vallon du Pont ne présente aucun danger et bien que si l'on suit le talweg l'inclinaison de la pente est assez soutenue, aucune barre rocheuse, aucun éboulis, aucun couloir ne nous barrent la route. Au contraire, vers 2300m, on croise une cabane de berger qui semble assez récente et toujours utilisée au vu du nombre de défections de moutons rencontrées lors de notre passage. Pour l'instant, les raisons de l'abandon de ce sentier restent inconnues.

 

Un bouquetin fait le guet près du Sommet Rouge. Peut-être étonné de voir un bipède gambader dans ce vallon perdu.

 

Le Vallon du Pont est particulièrement sauvage. Contrairement au Vallon des Houerts, il n'y a personne dans les parages. Seuls quelques bouquetins et quelques marmottes nous ferons sentir un peu moins seuls.

Les Oeillets des Alpes et les Carlines profitent de l'absence de passage pour pousser un peu de partout dans l'alpage.

 

Les hautes cimes du Massif du Chambeyron depuis le Vallon du Pont : l'Aiguille de Chillol 3303m, l'Aiguille de Chambeyron 3412m, la Pointe d'Aval 3320m, le Brec de Chambeyron 3389m et la Souvagea 3013m.

 

 

La petite bergerie du Vallon du Pont n'est aucunement indiquée sur les cartes topographiques. Peut-être du fait de sa nouveauté. Quoiqu'il en soit, un troupeau de moutons a pâturé dans cet alpage et ne l'a probablement pas atteint par le haut, par le Col du Pont. On en conclut que si des moutons et leur berger sont arrivés dans ce vallon, c'est qu'un accès est possible depuis l'Ubaye. Cela nous rassure à poursuivre notre descension alors que les cairns et la sente sont toujours absents.

Près de la bergerie, on aperçoit le Col du Pont d'où nous venons.

 

Au niveau de la cabane, il ne faut pas poursuivre le lit du petit ruisseau qui coule dans le Vallon du Pont. Il faut légèrement partir sur la gauche de la bergerie afin de rester dans des gradins herbeux. En contrebas de la cabane, un ravin bloque la progression en fond de vallon. D'ailleurs le sentier sur OSM indique bien ce contournement par les pentes herbeuses. Là encore, le sentier n'est pas du tout visible et aucun indice ne laisse présager de sa présence passée.

 

Petit aperçu du ravin vu du dessous. Pour tranquillement progresser depuis la cabane, il suffit de rester dans les pentes herbeuses et arriver ensuite dans le petit bosquet de mélèzes présent au centre de la photo. Sous celui-ci, une faiblesse du ravin permet de le traverser. C'est seulement à ce moment-là que l'on retrouve un semblant de trace et quelques cairns.

 

On arrive finalement sur un dôme orné d'un alpage d'où l'on domine de plus de 400m la rivière de l'Ubaye. On suit fidèlement les cairns dans la partie forestière puis on arrive sur des pentes assez pelées mais toujours pourvues un sentier bien visible. On croisera même d'anciens équipements dépérissants sur ces pentes : cordes et marches métalliques notamment.

 

L'avantage du peu de monde sur cet ancien sentier, c'est que même le chamois du coin ne se doutait pas de la présence des bipèdes sur ces pentes.

 

 

 

On atterrira finalement sans difficulté sur la route menant à Maljasset quelques mètres en aval du Pont Voûté. Bien que depuis la route, le démarrage du sentier soit difficilement perceptible, un cairn est posté et marque le début de l'ascension. 

Une fois sur le bitume, on a encore du mal à comprendre pourquoi ce sentier n'est pas référencé, d'autant qu'il permet une magnifique alternative au Vallon des Houerts et permet de réaliser un circuit sur ces pentes abruptes du Sud du Massif d'Escreins. Bien moins luxuriant et divers que le Vallon des Houerts, son côté sauvage est un avantage indéniable. Et au vu de l'absence de danger, nous ne pouvons que recommander cette variante. A la descente plutôt qu'à la montée tout de même car si le Vallon des Houerts est soutenu, celui du Pont l'est encore plus.

D'autant plus que la descente est plus rapide que par le Vallon des Houerts. On poursuivra donc sur la route en direction de Saint-Paul sur Ubaye en attendant que l'autre partie du groupe ne finalise sa descension. On passera ainsi près du petit hameau de Saint-Antoine avec sa chapelle, sa fresque et son beffroi (photo de gauche), près du Pont du Châtelet sur la route menant à Fouillouse (photo ci-dessous) ainsi que près du hameau de la Grande Serenne (photo du gauche). De quoi, une nouvelle fois, apprécier la diversité paysagère et architecturale de cette extrémité de Provence.


ITINÉRAIRE DE LA RANDONNÉE : 

 

Ajouter un commentaire

Commentaires

Il n'y a pas encore de commentaire.